JNME 2007 – Lyon

6èmes Journées des Musiques Electroacoustiques

8 et 9 octobre 2007

au CNSMD de Lyon – 3 quai Chauveau 69009 Lyon

(Organisé par le CNSMDL en partenariat avec l’AECME et avec le soutien de la SACEM)


Concerts

œuvres acousmatiques et mixtes interprétation sur l’acousmonium Motus

lundi 8 et mardi 9 octobre 2007

18h et 20h30 salle Varèse

(entrée libre)

table ronde

musiques électroacoustiques, pratiques amateurs et jeunes publics

mardi 9 octobre 2007

10h salle d’ensemble

(entrée libre)



table ronde

mardi 9 octobre, 10h

Au-delà d’un enseignement spécialisé de la composition, quel est l’apport des musiques électroacoustiques dans les conservatoires et dans la pratique amateur ?

  • Quels sont les enjeux de cet investissement des pratiques amateurs ?
  • Quelles nouvelles stratégies pour cette découverte du sonore ?
  • Quels outils pour la pratique collective ?
  • Quel type de transversalité se met en oeuvre dans les conservatoires ?
  • La « formation musicale » doit-elle intégrer la globalité du fait sonore et musical pour former l’oreille des plus jeunes à un « solfège » généralisé ?
  • Comment évaluer ces nouvelles pratiques ?
  • Comment former les enseignants ?

Serge de Laubier (Puce Muse)

Alain Desseigne (CFMI de Lyon),

Francis Faber (CRD de Dieppe),

Bernard Fort (CRD de Villeurbanne),

Ivan Khaladji (CRD d’Argenteuil)

Hubert Michel (Centre National de Création Césaré à Reims)

Philippe Moënne-Loccoz (Musiques Inventives d’Annecy)

Lucie Prod’homme (Cité de la Musique de Marseille)

Alain Savouret (Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris)

Marie-Madeleine Krynen et Michel Cukier, DMDTS

Laetitia Pauget, Sébastien Egleme, Max Lavieville, CFMI

MetaMalette (Puce Muse)

présentation des applications pédagogiques


MetaMalette (Puce Muse)

en démonstration au studio d’essai du département de composition du CNSMD

le lundi 8 octobre

14h30 à 16h00 réservé CHAM 16h00 à 17h30

réservation sur place (12 places maximum par séance)


borne d’écoute

bar Varèse

La borne d’écoute permet d’entendre les pièces réalisées par l’atelier électroacoustique du lycée Clémenceau de Reims depuis 2005.

Cet atelier est animé par le compositeur Hubert Michel et le professeur de musique Nicolas Patier. Son existence est le fruit d’une collaboration depuis maintenant une dizaine d’années entre Césaré – Centre National de Création Musicale, et l’Éducation Nationale.

Au fil des années, des budgets ont été alloués pour acquérir du matériel destiné à la pratique de la musique électroacoustique.

Actuellement, 5 PCs équipés d’une Mbox sont à disposition des élèves.

Il est à noter que la classe possède également un magnétophone DAT et quelques micros.

La première année, la thématique était « les exoplanètes ».

Les réalisations des élèves furent diffusées dans le planétarium de Reims.

Le parti pris était de proposer au élèves de découvrir la création électroacoustique par la composi- tion en binôme d’une pièce évoquant ou mettant en scène une exoplanète, ceci depuis la capta- tion microphonique jusqu’à la mise en espace sur un acousmonium.

La deuxième année, la thématique était « les Mondes intérieurs ».

Les élèves, tous musiciens, furent invités dans un premier temps à explorer leur instrument en recherchant des modes de jeux différents de ceux habituellement utilisés.

Ils ont pu également enregistrer des sons de leur « monde » à eux (les copains, leur chambre…), pour élargir leur palette sonore.

Lors de la réalisation sur station informatique, les élèves étaient invités à explorer leur propre univers.

Lorsque la réalisation était faite en binôme, c’était l’occasion d’un échange.

Au regard de la thématique, il était plus judicieux de proposer une écoute intime des réalisations. La borne d’écoute est apparue comme l’outil le plus en phase avec les contraintes esthétiques et techniques.

Enfin, les possibilités techniques offertes par la borne ont permis d’intégrer la possibilité d’écouter les productions de Césaré.

La borne est placée au sein du CDI ; il est aussi possible au documentaliste de mettre 1 CD en écou- te (CD du bac par exemple).

Hubert Michel


Concerts

Lundi 8 octobre 18h00

Julie Chapuis : L’Heure, traces

(CRD du Val Maubuée)

Xavier Guillon : J’ai peur

(CRD de Villeurbanne)

Jeanne Clerc-Renaud : Vert-de-gris

(CRD de Pantin)

Go Okawa : Zen II

(CRR Perpignan Méditerranée)

  • Go Okawa : shakuhachi, Dae-an Jun : acousmonium

Edith Alonso : Acerca de tus palabras (sur tes mots)

(CRD Evry Centre Essonne)

Hyun-Hwa Cho : Métamétaux

(CNSMD de Paris)

Lundi 8 octobre 20h30

Julia Blondeau : Métropolis

(CRR de Lyon)

Thomas Dupouy : Mixage social

(Césaré-CRR Reims)

Brieuc Bestel : Correspondances

(CRD de La Rochelle)

Matthew Russel : Haïti

(CRD d’Argenteuil)

Jérôme Bertholon : Graine

(CNSMD de Lyon)

  • Antoine Arnera : clavier

Pôm Bouvier B. : Sphuxis

(Cité de la Musique de Marseille)

Laurence Moletta : Noces gimmick

(CRD de Villeurbanne)

Mardi 9 octobre 18h00

Juan Arroyo Garate : Micro-Tape-In

(CRR de Bordeaux)

Olivier Merceron : De la corde à Reak

(CRR du Grand Chalon)

Arnaud Gauby : Ereshkigal

(CRR de Lyon)

  • Olivier Gailly, violoncelle

Vincent Hovart : Abîme

(studio électroacoustique de l’Université Charles-de-Gaulle-Lille 3)

Brigitte Nerat de Lesguisé : Invention

(CRD d’Argenteuil)

Mardi 9 octobre 20h30

Anne Bouchicot : Station Kuru

(CRR Perpignan Méditerranée)

Pierre Boulonne : Palimpseste

(Césaré-CRR Reims)

Florence Alix : Autoportrait avant le gong

(CRR d’Annecy Pays de Savoie)

Raphaèle Biston : Obliques

(CNSMD de Lyon)

  • Clément Ducol, percussions

Guillaume Laidain : Engrenage

(CRR de Bordeaux)

Paul Laurent : Dédale

(CRD Evry Centre Essonne)


Acousmonium Motus

Autour du coeur du dispositif, constitué d’une assise d’enceintes de référence (en neutralité et en puissance), est déployée toute une gamme de haut-parleurs aux caractéristiques précises, capables de restituer chacun une palette de « couleurs » distincte : du suraigu à l’infra basse, chaque projecteur de son a été sélectionné, testé et calibré tant pour ses qualités propres que pour ses possibilités d’intégration à l’ensemble. On trouvera ainsi des projecteurs dont le rôle est de soutenir les crescendos ou les effets de masse, quand d’autres seront sollicités pour don- ner du contour, de la présence à une « écriture » détaillée, ou encore discrètement soutenir et arrondir des basses, faire étinceler des aigus, rendre un son creux, renforcer un effet d’éloigne- ment ou de proximité… C’est ce choix d’une grande diversité de types d’enceintes (dont cer- taines ont été fabriquées sur mesure) qui distingue l’acousmonium Motus composé ici de 43 haut-parleurs reliés à une console numérique à 25 voies de diffusion.

Comme un film de cinéma, l’oeuvre acousmatique, nécessite d’être projetée pour être appréciée dans toute sa dimension spatiale et imaginaire. L’immersion dans l’espace de projection plonge l’auditeur au coeur de l’expressivité de l’oeuvre, la détaille, la révèle, et enrichit la perception du public d’une dimension plus vaste, par les choix d’implantation, les parcours du son dans l’es- pace, l’étagement des plans, le jeu sur les filtrages et les intensités définis par l’interprète.

A la console, le régisseur a un véritable rôle d’interprète de l’oeuvre en public. Tout comme le chef d’orchestre, il se charge de préciser les nuances, les contrastes et les couleurs, les effets de masse et les soli, le relief et bien sûr la mise en espace, avec ses effets cinétiques, ses mouve- ments proche/lointain, gauche/droite, etc. Cela nécessite des répétitions, une grande concen- tration, une connaissance parfaite de l’oeuvre acousmatique qui acquiert une véritable seconde vie au concert, impossible à restituer par la seule écoute sur disque.

équipe Motus : Jonathan Prager, Vincent Laubeuf, Dae-an Jun